• Je crois bien que j'ai fais la paix avec Dieu

    Depuis aussi loin que je me souvienne, je n'ai pas entretenu de relations sereines avec Dieu, au point que j'avais décidé, dans mon jeune âge, de devenir athée.

    Perturbée Profondément perturbée et horrifiée par la perversité, la sauvagerie, et l'irresponsabilité humaine, déconcertée par l'inconscience, la fourberie, et la méchanceté de personnes fréquentant l'église, je me résignais très tôt à rompre définitivement et catégoriquement avec la chrétienté et des chrétiens. Je n'en voulais pas à Dieu car je préférais croire qu'il n'existait pas plutôt que d'imaginer possible qu'il laissât faire tout cela.

    Dès lors, je cultivais avec détermination cette attitude d'enfermement, me définissant par opposition aux croyants, à ceux qui priaient tout en répandant impunément leur obscurité.
    Cependant, je fus obligé d'admettre que je ressentais en mon cœur une connexion à ce que je nommerai un espace sacré.
    Comme si tout était déjà en moi, quelque part, comme si un élan intérieur me parlait de quelque-chose…, me promettant confiance et espoir.
    Je décidais alors de croire en « l'âme des gens ».
    A cette étape de ma jeune spiritualité, je m'intéressai au bouddhisme. Je ressentais des vérités dans cette approche, les principe de la réincarnation et du Karma faisaient échos en moi. Puis, chemin faisant, je découvrais le taoïsme.

    J'eu la chance d'approcher cette philosophie physiquement, par la pratique du Tai Chi Chuan, et spirituellement par l'étude d'ouvrages ainsi que des conversations suivies avec mon professeur de tai Chi.
    J'étais enfin désaltérée ! Enfin ma soif de compréhensions pouvait s'étancher !
    Heureusement, une part de moi était sage déjà car je n'étais pas pressée, je comprenais qu'il me faudrait du temps pour que s'affine mon intelligence, qu'il fallait tout d'abord édifier un axe ancré et relié sur lequel bourgeonneraient les ramures, sains et justes, de mon être spirituel.
    Ainsi je me reconnectais avec la Nature qui n'hésitât pas à m'allaiter, à me materner autant que j'en avais besoin !
    Je me connectais au Ciel, aux étoiles, à l'univers que je reconnaissais comme mon Père céleste et qui me guidait vers la pureté, vers l'harmonie.
    Progressivement, mentalement et physiquement, je m'approchais du Chi, de l'Unité, de la Voie, c'est-à-dire du Tao.
    J'étais profondément en paix avec cette construction, avec cette philosophie de l'existence.

    C'est alors que je rencontrai l'éclairage tout spécial de Maître Aïvanhov… Lire la suite
  • L'Infini est dans l'Instant Présent

    - Contrôles
    - Disparition des savoirs qui faisaient notre force et notre identité (herboristerie et pratiques médicales familiales, jardinage traditionnel avec la lune, coupe et travail du bois et de la pierre, architecture…)
    - Asservissement de la population
    - Conditionnement de masse obligatoire et abêtissant afin de créer une population d'esclaves obéissants
    - Propagande des médias pour une société d'individus irresponsables, culpabilisés et silencieux
    - Nourriture et mode de vie porteurs de maladies et de dégénérescences paralysant les individus (perte de forces physiques, baisse de la motivation, de l'impulsion et du goût d'entreprendre…)
    - Diminution des libertés individuelles (instruction en famille, naissance à domicile, vaccins…)
    - Sommation des grands trusts économiques avec anéantissement des initiatives indépendantes (taxes et normes dissuasives, obligations administratives insensées et systématiques…)
    Considérations pessimistes de la dérive des événements, tant politiques qu'économiques, tant collectifs qu'individuels, compréhension des rouages de l'engrenage sans entrevoir l'ébauche d'une solution de cette tragique inéluctabilité…
    Quel diagnostique !

    Une question reste en suspens : quoi faire pour que l'humanité s'éveille et que chacun puisse réaliser son plein potentiel ?

    Fleur !Pendant la nuit, la réponse infuse, descendue du cosmos à travers les branches de mon esprit pour finir par s'ancrer dans mon cœur.
    Dans ma « vision », je vois l'humanité comme un seul être composé de milliard de cellules, chaque cellule ayant sa fonction et sa responsabilité. En aucune manière une cellule ne peut en remplacer une autre car chacune a sa spécialité et son travail à accomplir. L'idée est qu'une personne ne peut pas agir à la place d'une autre et encore moins remplacer tout un organe. A chacun sa place et ses réalités.

    Je reste perplexe car je ne trouve pas d'éclairage quand à la pente morbide que prend l'humanité, direction que je ne veux pas prendre. Lire la suite
  • Nous sommes tous des alchimistes !

    … et un château en Espagne ! Pour beaucoup, vivre c'est être tenté et succomber à la tentation des plaisirs futiles : la consommation, la sensualité, l'ascension sociale, la possession, le pouvoir… ; c'est même pour cela, d'après eux, qu'ils sont sur la terre.

    Or, il est d'une importance absolue pour l'évolution de chaque individu qu'il sache comment il dépense ses énergies, dans quel domaine, dans quelles activités il les emploie. C'est là que chacun de nous est responsable.
    La vie que nous avons reçue ne doit pas être gaspillée.
    Nos énergies physiques, affectives et mentales doivent être consacrées au bien de l'humanité, qui n'est pas différent, il faut bien le comprendre, du bien personnel.
    En général, les humains ignorent cette quintessence qui leur a été donné pour vivre, combien elle est précieuse, quelle est son origine et quel travail la nature a fait pour la préparer avant de nous la confier.
    C'est là qu'on voit que l'homme n'est pas évolué, car il gaspille ses forces dans des colères, des excès de sensualité, des activités égoïstes et criminelles…

    Les couteaux, les révolvers, les bombes n'ont jamais résolu les problèmes. Il serait temps de s'apercevoir que la violence n'est pas la solution.
    Se révolter, par exemple, devient une habitude, une mode. On discute, on fait des manifestations, des grèves…, on se sent justifié dans nos combats contre les patrons, le gouvernement que l'on trouve injustes et cruels.

    Et si nous recherchions les injustices et les cruautés dans nos propres agissements ?
    Et si, au lieu de combattre des problèmes extérieurs, si au lieu de chercher des coupables en dehors de soi (c'est tellement plus simple et déculpabilisant car alors nous n'avons rien à corriger), si nous combattions nos paresses, nos stupidités, nos vices ?
    Nous sommes impitoyables envers les autres mais tellement complaisants avec nous-même… Or, c'est en nous que nous devons combattre les mauvaises entités.
    Si la révolte existe dans l'univers, c'est qu'elle a un rôle a y jouer, mais il faut se révolter contre les faiblesses qui se sont installées en nous et qui nous trompent, nous rongent.
    C'est alors et uniquement alors que tout changera…
    - « Mais si on ne se révolte pas contre les autres, ils continuerons à abuser !»
    Il suffit d'étudier un peu l'histoire de l'humanité pour constater que cela ne fonctionne pas ainsi. Pour que les autres changent de comportement, il ne faut pas les combattre  ; ils changeront d'eux-même quand ils sentiront que nous nous avons changé, que nous sommes rayonnants, lumineux, intelligents.
    C'est donc en agissant sur nous-même que nous transformerons les autres.
    C'est pourquoi nous avons besoin de nous dégager. Quand nous aurons vaincu nos ennemis intérieurs, nous convaincrons nos ennemis extérieurs par notre attitude, nos regards, nos émanations.
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  • Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants…

    … et eurent beaucoup d'enfants


    Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants…
    Cette délicieuse phrase, à la fin des contes de fées, m'a toujours laissée perplexe !
    Pourquoi cela n'est-il pas aussi simple pour nous ?


    Nous, lecteurs, même si nous n'avons pas tenu l'épée de vérité et transpercé le cœur du méchant dragon, nous nous sommes identifiés aux personnages !
    Nous avons tremblé avec eux, avons été saisi d'effroi devant le maléfique talent de la sorcière !
    Malgré les complots et les trahisons, nous avons conservé la pureté de notre cœur et, avec toute la force de notre amour, triomphé du Mal !
    Même par procuration, nous avons vécu ces transformations qui embellissent les âmes et les corps !


    Longtemps je me suis demandé pourquoi les histoires s’arrêtent-elles là, pourquoi ne disent-elles pas comment on fait pour être heureux toute notre vie, même sans avoir beaucoup d'enfants… ?
    Ce qui m'intéressait, c'était de savoir ce qui se passe après la fin de l'histoire…
    Comment ils s'y prennent ?
    Quand le prince et la princesse arrivent dans leur château, ils font l'honneur d'une grande fête qu'on a organisé pour eux, tout a l'air si magique, mais qu'est-ce qui se passe le lendemain… ou disons, après la lune de miel… ?
    Finalement et après mûre réflexion, je suis certaine qu'après de nombreuses années, leur amour est toujours aussi éblouissant.
    Fidèles et prévenants, ils restent assurément bienveillants l'un envers l'autre.
    Je les vois entourés de quelques amis dévoués autant que humbles et spirituels.
    Leurs enfants sont simples et intelligents. Reconnaissants, sereins, ils sont aussi rayonnants que leurs parents.
    Le prince et la princesse sont devenus roi et reine, ils règnent sur leur vie avec lucidité, légèreté et générosité.
    Ils abordent la vieillesse et la mort paisiblement, comme un phénomène naturel, accompagné de la joie de voir grandir leurs enfants et petits-enfants.La Reine et le Roi
    Vivent-ils d'autres épreuves ? Celles-ci ne fragilisent pas leur bonheur si parfait mais le forge davantage encore.
    Le monde survivra à leur mort car des héros aussi prodigieux ne disparaissent jamais, ils deviennent des personnages de légendes et continuent de vivre dans les histoires qu'on se raconte…
    C'est si parfait, si accompli, comme dans un rêve.
    Pourquoi cela n'est pas aussi simple dans nos vies ?
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  • Interview de Dame Abeille
    Abeille
    Dame Abeille :
    J'ai un grand service à demander aux humains de la part de tous mes frères et sœurs de la ruche : nous avons grand besoin de votre aide et de votre protection.
    Nous sommes en train de disparaître, malgré nos efforts, à cause de tout le mal que vous faites à la nature, à cause de vos produits chimiques, de vos insecticides qui nous tuent par million…
    Que va devenir la nature sans notre aide indispensable ? Il faut inverser ce qui se passe.


    Vous, les humains, votre mission était d'être les gardiens de la nature ! Certes, c'était au temps où les humains avaient encore accès au monde des esprits, mais les anciens textes le disent tous, sur toute la surface de la planète ! Il est temps de vous le rappeler… de vous souvenir de ce lien qui nous unit tous. Alors votre nourriture sera abondante et de qualité et nous vous fournirons aussi de précieux remèdes pour la santé de vos corps et pour votre énergie.

    …Tout a commencé au temps où les plantes avaient besoin de nous et nous avions besoin d'elles.
    Alors elles ont fait évoluer leurs fleurs pour nous aider en s'aidant elles-mêmes. Nous, de notre côté, nous avons bien amélioré notre procédé de pollinisation et nous avons développé des moyens de transporter plus de pollen et de nectar, ce qui nous a permis de fabriquer plus de miel.

    C'est un cercle – le cercle sacré de la nature !
    Nous sommes tous interdépendants.
    Mon peuple abeille dépend des fleurs. Les fleurs dépendent de nous. Vous, les humains, vous dépendez aussi de nous, pour votre nourriture et vos soins, et nous dépendons nous-même de vous, de vos soins, de votre respect… Nous vous laissons prendre de notre miel, de notre pollen, de notre propolis, de notre gelée royale si précieuse, de notre cire, de notre venin aussi – parce que dans la nature, tout est partage…, pourvu qu'il soit équilibré et respectueux de chacun.

    Quand l'être humain s'est auto-proclamé au sommet du vivant,
    il s'est par la même occasion transformé en simple exploiteur, consommateur, et s'est adjugé la propriété de tout ce qui est dans la nature. Il s'est même mis à jeter, gâcher la nourriture depuis toujours considérée comme sacrée. En vous transformant en prédateur de la nature, vous avez rompu le cercle sacré…
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  • La Mort ou le Passage ?
    Mort
    Et pourquoi ne pas parler d'autre chose ?
    Il y a des sujets plus réjouissant dans la vie, que diable (Ha, ha !!!) !
    LA MORT !!!
    Rien que le mot, quand on le regarde, nous plombe, nous ratatine, nous rabougrit un peu dans les entournures…



    Et si au lieu de l'appeler LA MORT, nous l'appelions LE PASSAGE ?
    Ca changerait peut-être pas tout mais beaucoup de choses tout de même.
    Déjà, on ne verrait plus ça comme une fin, définitive et tragique. On n'aurait plus peur du « plus rien », du corps inerte et sans âme…
    LE PASSAGE, ça veut dire au contraire qu'on va quelque part, vers un Ailleurs qui existe déjà, alors même que nous sommes encore vivant. Et cet « Ailleurs », quel est-il, comment est-il ?
    Déjà, on se plait à le rêver, on imagine un lieu enchanteur, sans artifices, où on retrouvera le cœur pur de nos proches qui sont mort…

    Alors en plus si ce PASSAGE est un PAS-SAGE…
    Il est certainement porteur d'une grande et belle transformation…
    Mais ce pas-sage ne s'improvise pas ! Au contraire, il demande une grande expérience.
    Les PAS-SAGES…, il faut les préparer, les essayer, les apprivoiser, les collectionner, devenir intime avec eux, leur demander conseil…, faire que toute notre vie soit une suite de pas-sages…

    Le Pas-Sage

    Il ne s'agit pas de penser à la mort tout le temps, vade retro, rabat-joie !
    Non, il s'agit de savoir comment on veut VIVRE !

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  • T'es pas obligé d'y croire !
    Fleur et créature


    Timidité excessive, rigidité, agressivité, peur, mauvaise foi, inconscience…,
    nous avons tous nos faiblesses et parfois même nous en cumulons plusieurs,
    à des degrés frisant la science fiction…
    A mon sens, la première chose à faire est d'oser se regarder avec lucidité, et de permettre,
    de laisser émerger tous ses défauts, quels qu'ils soient.


    Invitons-les :
    - « Bonjour mes défauts, vous m'intéressez, je veux vous rencontrer pour mieux vous connaître ! »
    Et alors laissons-les venir, souhaitons-leurs la bienvenue car grâce à eux, à leur courage de sortir de l'ombre où nous les avions confinés, nous savons mieux qui vous sommes.
    Après ça, grand festin ! On mange tous ensemble, on s'amuse les uns des autres, on se détend, on s'apaise… Ainsi, on est prêt à s'accepter, à dédramatiser, à sympathiser…

    Maintenant qu'on est plus à l'aise avec soi, il ne faut pas en rester là, sombrer dans la complaisance et la justification.
    Non, il faut réagir !

    - «  Mais, c'est ainsi que je suis, je n'y puis rien, c'est plus fort que moi ! »
    Certes, même si elles nous limitent, nous paralysent, nous appauvrissent, nos faiblesses sont une part de notre personnalité…
    Certes, surtout si nous y croyons, mais…
    « T'ES PAS OBLIGE D'Y CROIRE ! »

    Comment ça, qu'est-ce que ça veut dire ?
    Ca veut dire qu'on n'est pas obligé d'y croire.
    Ca veut dire que les limites sont faites pour être dépassées !
    Que les faiblesses sont faites pour être transformées en qualités !
    Ca veut dire que la fatalité n'existe que parce qu'on l'accepte comme telle !
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  • L'Homme Fort
    N ous sommes au début de l'été.
    Les oiseaux chantent, bientôt relayés par le coq ; il doit être quelque chose comme 5h du matin.
    Je n'ai pas encore envie de me lever, je décide de me prélasser un peu…
    Je me rendors. Je rêve…
    Sans être spécialement là, j'assiste à une scène, au beau milieu de la ville.
    Chemin de Fleurs

    C'est le matin, au rond-point, la circulation est énervée car une anicroche l'empêche d'aller embaucher en rond.
    Il y a un énergumène qui gène les honnêtes gens, ceux qui veulent travailler en paix !
    Il a planté sa toile de tente sur le trottoir, et son installation déborde sur la route, empêchant les voitures de circuler normalement.
    Il est là, au milieu de tout le monde, comme un cheveux sur la soupe !
    Au bout d'un moment, les conducteurs sortent de leur véhicule et s'approchent pour voir ce qui se passe. Il y en a qui sont curieux, la plupart sont en colère parce qu'ils vont arriver en retard au travail.

    - « Mais qui c'est ce con qui bloque la circulation ! A quoi il joue ? »

    En arrivant sur place, ils trouvent un homme imperturbable qui semble les attendre. Un jeune garçon est assis un peu en retrait sous la tente. Au milieu du brouhaha général, l'homme se lève et prend la parole.

    - « Je suis ici parce que j'ai perdu mon travail et qu'après, j'ai perdu mon logement. J'aurai pu aller dans un foyer pour nécessiteux avec mon fils mais voyez-vous, je ne veux pas être considéré comme un rebut de la société.
    Toute ma vie, j'ai été un homme fort, et je le suis resté quand ma femme est morte l'été passé.
    Je veux que mon fils aussi soit un homme fort malgré sa maladie et c'est pourquoi je dois rester.
    Si je suis ici maintenant, c'est pour que vous sachiez que quelque chose ne va pas dans notre monde.
    Oui, Messieurs, Dames, la réalité continue d'exister quand vous éteignez votre poste de télévision. Dehors, je les ai vu, il y a vraiment des gens qui ont faim et froid et qui meurent de désespoir…
    Ces gens ne disposent pas, comme vous, de bouton pour éteindre leur détresse…
    Je suis un homme fort et je n'ai pas honte d'être là ; c'est pour ça que vous m'écoutez, parce que vous savez que ce que je dis est vrai.
    Oui, quand vous éteignez votre poste de télévision, la réalité continue d'exister.
    Notre monde ne va pas bien, il faut que chacun se réveille et cesse de faire semblant…
    C'est tragique ce qui se passe pour certains, l'ignorer, c'est les tuer une deuxième fois…
    La maladie ne concerne pas que quelques-uns d'entre nous, c'est toute notre société qui a un cancer terrible, des métastases qui partout se propagent… et s'insinuent dans les moindres faiblesses…
    Réveillez-vous, il faut réagir, on est tous contaminés… 
    »
    Dans mon rêve, tous écoutent l'homme fort.
    Dans mon rêve, la police n'arrive pas et les énervés ne le bousculent pas pour lui faire dégager la chaussée.
    Par contre, au loin, un homme un peu âgé, un barbu, lui fait signe d'approcher.
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  • La Vie secrète des arbres
    Sapins sous le soleil

    D ans les forêts naturelles (et non dans les forêts plantées), on peut observer une association des arbres par leur système racinaire, nous apprend Peter Wohlleben, l'auteur de LA VIE SECRETE DES ARBRES.
    La plupart des individus d'une même espèce et d'un même peuplement sont reliés entre eux par un véritable réseau. L'échange de substances nutritives et l'intervention des arbres voisins en cas de besoin serait la norme. Il apparaît ainsi que les forêts sont des super organismes, des organisations structurées comme le sont par exemple des fourmilières.

    Que seuls les plus forts survivent n'irait-il pas dans le sens de l'évolution ? Pourquoi les arbres auraient-ils un comportement social, pourquoi partageraient-ils leur nourriture et entretiendraient-ils ainsi leurs concurrents ?
    Parce qu'ils savent que, à plusieurs, la vie est plus facile… Un arbre n'est pas une forêt, il ne peut à lui seul créer des conditions climatiques équilibrées, il est livré sans défense aux vents et à la pluie. A plusieurs, en revanche, les arbres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, froides ou chaudes, emmagasine de grandes quantités d'eau et augmente l'humidité atmosphérique. Dans un tel environnement, les arbres peuvent vivre en sécurité et connaître une grande longévité. Pour maintenir cet idéal, la communauté doit à tout prix perdurer. Ainsi certains arbres, dont les hêtres, sont de fervents défenseurs d'une justice distributive. En fonction de la générosité du terrain, ces arbres compensent mutuellement leur faiblesse et leur force. Qui est bien nanti donne généreusement et qui peine à se nourrir reçoit de quoi améliorer son ordinaire. Si chaque individu ne s'occupait que de lui-même, nombre d'entre eux n'atteindraient jamais un grand âge. Les morts successives provoqueraient de grandes trouées dans la canopée par lesquelles les tempêtes pourraient s'engouffrer et endommager la forêt. La chaleur estivale parviendrait au sol et le dessécherait. Tous les individus en souffriraient.

    La solidité maximale d'une chaîne est celle de son maillon le plus faible.
    La condition d'un arbre ne pouvant être meilleur que celle de la forêt qui l'entoure, chaque arbre est utile et mérite d'être maintenu en vie aussi longtemps que possible. C'est ainsi que même les individus malades sont soutenus jusqu'à ce qu'ils aillent mieux. Une prochaine fois, peut-être les rôles s'inverseront-ils et ce sera l'arbre soutient qui à son tour aura besoin d'aide, à l'instar des éléphants qui défendent chacun des membres du groupe, qui aident les malades et les moins vaillants à reprendre de la vigueur et ne laissent qu'à regret leurs morts derrière eux. (…)

    Les arbres utilisent l'émission d'odeurs comme moyen de communication.
    De même que nous possédons un langage olfactif secret, les arbres émettent des gaz ou substances qui informent leurs congénères de l'imminence d'un danger. Aussitôt, les individus concernés réagissent en augmentant à leur tour la teneur en substances toxiques de leurs feuilles. Ainsi quand une chenille plante ses mandibules dans une feuille, le tissu végétal se modifie aussitôt autour de la morsure. Il envoie des signaux électriques, exactement comme cela se produit dans le corps humain en cas de blessure. Lire la suite

  • La Santé selon la médecine traditionnelle chinoise : introduction

    Yin et Yang
    Selon la médecine traditionnelle chinoise, la santé est un état d'équilibre de l'énergie à l'intérieur du corps.
    La maladie survient quand il y a déséquilibre ou faiblesse de l'énergie.


    ✪ Cependant, chacun vient au monde avec un potentiel mais également ses fragilités, ses défis à relever et son capital de vie ; on peut s'imaginer ce dernier comme une bougie allumée, une bougie plus ou moins grande selon les personnes, c'est le pari de chaque vie. L'essentiel de l'énergie que nous utilisons provient de ce capital de vie, mais aussi de la qualité de la nourriture, de l'eau que nous ingérons et de l'air que nous respirons.

    ✪ Plus notre nourriture est saine, plus notre mode de vie est respectueux des rythmes biologiques, plus notre vie suit l'harmonie de l'univers et plus notre capital de départ est préservé et nous assure ainsi une santé et une longévité optimum.

    ✪ Autre que la nourriture, un niveau supérieur d'énergie est accessible par les plantes ; on parle alors d'herboristerie ou de pharmacopée. Les plantes sont facilement et complètement assimilées par l'organisme, leur valeur thérapeutique est ainsi inégalée. Elles peuvent aussi augmenter considérablement notre niveau d'énergie.

    ✪ Une quatrième façon de s'approvisionner en énergie vitale est de puiser directement dans l'énergie environnante, cosmique et tellurique.
    On aura soin de la capter là où elle est, si possible, de bonne qualité, c'est à dire dans un environnement naturel propre et respecté..., ne parle-t-on pas d'aller se ressourcer dans une forêt ou dans un jardin...
    Si on n’a pas le choix, mieux vaut tout de même pratiquer chez soi que pas du tout ; on visualisera alors un paysage d’une exceptionnelle qualité.
    Les exercices internes, ou Chi Kong, agissent en stimulant les capacités naturelles du corps à puiser dans cet environnement afin de rétablir le niveau d'énergie prélevé par la vie quotidienne. Pratiqué régulièrement, avec discipline et enthousiasme, le Chi Kong permet de revitaliser son corps et son mental, de s’armer contre les agressions extérieures.
    En tempérant les peurs et les angoisses générées par notre mode de vie, la pratique du Chi Kong autorise et invite les prises de conscience ; on peut alors oser prendre sa vie en main et y opérer les changements nécessaires. Nous sommes progressivement plus à même d’apprécier les choses simples et donc moins soumis aux comportements compulsifs. Nos capacités d’adaptations se développent, notre champ d’intérêts s’élargit...
    Les bases d’une vie riche et féconde sont établies…
    Les 7 Maisons
    Depuis des millénaires, les taoïstes ont compris que, tout comme le corps humain ne peut fonctionner sans un apport continu d’énergie, la santé est un état d’équilibre de cette énergie à l’intérieur du corps.
    Au contraire, la maladie apparaît quant il y a épuisement de l’énergie ou faiblesse.
    Beaucoup de l’énergie dont nous avons besoin provient de la nourriture que nous mangeons, de l’eau que nous buvons et de l’air que nous respirons.
    Il est pertinent, aujourd’hui plus qu’hier, de se questionner sur la qualité de ces «aliments» que nous ingérons et de se positionner en faveur d’une alimentation saine et majoritairement constituée de produits de saison et locaux.
    Il faut également s’intéresser au «réglage» de notre corps.
    En effet, tout comme une automobile coûteuse, le corps doit être bien réglé si l’on veut qu’il fonctionne au mieux et utilise l’énergie à son niveau maximum.
    Les principaux niveaux de réglage sont les 7 glandes à l’intérieur du corps que l’on appelle aussi les 7 Maisons (correspondant aux 7 chakras indiens).
    Depuis des siècles, elles sont considérées par la médecine traditionnelle chinoise comme des centres d’énergie… Lire la suite
  • Au sujet du Tai Chi Chuan

    Yin et Yang
    Le Tai Chi Chuan aujourd'hui

    Beaucoup de personnes pratiquent le Tai Chi Chuan comme un art de santé sans comprendre ou en rejetant son historique martial. Il est nécessaire d'admettre que la raison d'être du tai Chi Chuan était avant tout de blesser l'adversaire d'une façon efficace et scientifique. Cependant, nous vivons dans une ère moins violente et le choix fut fait d'une pratique accessible à tous et donc moins martiale.


    Comment apprécier aujourd'hui cette précieuse transmission culturelle ?

    S i vous pratiquez le Tai Chi Chuan uniquement pour améliorer votre santé, et que vous rejetez l'art martial, alors vous allez vous occuper et vous distraire pendant quelques années (dans le meilleur des cas), néanmoins vous ne pourrez pas développer le potentiel relié au Tai Chi Chuan.
    Même si l'on reconnait l'option qu'a prise Yang Chen-Fu de simplifier et d'adapter sa forme pour la propager comme une pratique relaxante et bonne pour la santé, le Tai Chi Chuan n'est pas une danse ou une simple gymnastique.
    Aujourd'hui à la mode, cette jolie gestuelle représente un certain courant « New Age », qui nous fait croire qu'on est sur la bonne voie, cependant pratiquer dans cet état d'esprit ne mène nul part et fait même perdre beaucoup de temps. Il serait plus profitable à beaucoup de marcher d'un bon pas dans la nature ou d'aller danser (ce n'est aucunement un cynisme mal placé) !

    En revanche, si l'on veut se donner la chance que propose la pratique du tai Chi et que l'on a malgré tout du mal à admettre l'idée du combat, alors demandons-nous qui est l'ennemi !
    Si on écarte d’emblée l'idée du méchant adversaire, car alors le Tai Chi Chuan n'est pas le meilleur choix pour apprendre à se défendre, les agresseurs potentiels restent le manque d'équilibre, de coordination, une respiration superficielle, le manque d'ancrage, de reliance et de centrage, une mauvaise posture ou bien l'agressivité ambiante de notre monde troublé… Tout cela génère de la fatigue, du stress…, tentions qui s'alimentent les unes les autres, se sédimentent dans les articulations et les organes, provoquant des terrains inflammatoires et dégradant l'ensemble de la santé.

    fort à l'intérieur et souple à l'extérieure, équilibré, on est mieux à même de surmonter les épreuves et les embuches qui jalonneront notre vie.
    Comprendre l'application martiale du mouvement permet de bien positionner les bras, les jambes, la taille. On rééduque sa posture et sa respiration pour remettre le corps en circulation et accéder à un nouvel état de bien être car tous les arts martiaux chinois ont été conçus pour augmenter la longévité et non l’écourter. Lire la suite
  • Prière de Naissance pour notre enfant

    Notre enfant vient au monde, moment à la fois redoutable, sensuel, dont les émotions enrichissent précieusement ceux qui les acceptent comme un cadeau de la Terre et du Ciel. Moi, sa mère, souhaite être entravée le moins possible, je souhaite aider mon enfant à trouver son chemin vers sa première respiration, le plus librement possible, guidé par le souffle apaisant de la Nature, par les mains de son père ou de la femme-sage qui a choisi de nous accompagner dans ce moment précieux.
    Toi, son père, tu souhaites que l’on t’invite à trouver ta place auprès de ta femme et de ton enfant, dans l’intimité et la paix. Tu redoutes ma souffrance, le sang, mes cris peut-être, mais plus encore, tu redoutes que l’on te dépossède de ces moments que tu n’oses pas imaginer magiques, plein de complicité et de joie.
    Je souhaite que tu sois là, pleinement, loin des « il faut que » et des « tu devrais être », en liberté et en harmonie avec toi-même, avec les vibrations qui vont nous animer et construire notre famille.
    J’ai peur… (à suivre)
    Arc en Soleil La plupart des femmes qui sont enceintes ne se posent pas la question du lieu dans lequel elles vont accoucher tant il semble évident que ce sera l’hôpital.
    Pourtant, une alternative est possible et comme toutes les alternatives, elles restent encore peu connues et largement décriées.

    Dévouées sont les sages-femmes qui réalisent le suivi de grossesse et l’accouchement à domicile de leurs patientes.
    Certains sont dubitatifs quand à la sécurité de ce genre de pratiques et pourtant, aux Pays-Bas, 30 % des accouchements se déroulent à la maison. Pour résumer, là-bas, si vous êtes jeunes et en bonne santé et que vous voulez accoucher à l’hôpital, on vous répond : - « L’hôpital, pourquoi faire ? Tu vas accoucher chez toi ! »
    Ce pays n’est pourtant pas connu pour être arriéré socialement ou au niveau de son système de santé… Malgré tout, la pilule reste difficile à faire passer en France où seulement 2 % des naissances se déroulent à la maison. Les sages-femmes travaillent donc dans un climat tendu, car la plupart doivent oeuvrer sans assurance, les primes demandées étant tout à fait inaccessibles. Lire la suite
  • Le Yin et le Yang : parfaite harmonie

    Yin-Yang
    Tout le monde connaît ce symbole chinois et taoïste du Yin et Yang ;
    il est très à la mode et son emploi vulgarisé nous est devenu coutumier.

    Un symbole chinois et plus précisément taoïste
    Derrière son apparente familiarité, que signifie vraiment ce symbole et pourquoi s'est-il imposé d'une façon si naturelle et universelle ?
    Comme nous le décrit le docteur Tran Tien Chanh dans son livre L'Acupuncture et le Tao, « le Taoïsme est une philosophie qui recherche l'harmonie de l'homme en l'intégrant dans un ordre universel, le Tao.
    Tao signifiant La Voie (sous entendu de l'accomplissement), le Taoïsme est avant tout l'Art d'être au monde.
    En effet, l'homme fait partie d'une façon intégrante de l'univers dont il est un fragment éphémère et indissociable ; sa vie est étroitement solidaire de la vie universelle ; il ne pourra trouver son bien-être qu'en recherchant l'harmonie avec cet ordre naturel cosmique, ce principe de vie suprême nommé Tao.
    Ainsi le Taoïsme se fonde sur l'observation de la nature afin de percevoir le déterminisme* de l'existence.
    Reconnaissant les limites et la relativité de la pensée analytique, la démarche taoïste privilégie avant tout l'intelligence intuitive qui est inhérente à l'esprit humain et donc, entièrement dissociée des normes morales et du monde conventionnel.
    Les taoïstes sont intimement persuadés que la nature est, par essence, dynamique, autrement dit, tout, absolument tout ce qui existe, repose fondamentalement sur le mouvement et la transformation. Et à leur tour, tous les phénomènes, tous les mouvements et tous les changements qui se situent au sein de la manifestation résultent nécessairement de la relation dynamique entre deux pôles opposés mais complémentaires : le Yin et le Yang, cette dualité essentielle des réalités de l'univers. »

    * Déterminisme : caractère d'un ordre nécessaire de faits répondant au principe de causalité ; système philosophique selon lequel tout dans la nature obéit à des los rigoureuses, y compris les conduites humaines.
    Plénitude et simplicité
    En premier lieu, sa perfection nous parle d'équilibre et c'est pourquoi il nous séduit tant : un cercle dans lequel s'inscrivent deux parties courbes s'harmonisant totalement et cependant contenant l'essence de son inverse, deux complémentarités qui s'impliquent mutuellement dans un mouvement permanent.
    Malgré son immobilité, ce symbole évoque l'alternance, la croissance et la décroissance toujours réciproque, une idée de cohésion, d'interdépendance de l'un vers l'autre car le Yang va au Yin et le Yin va au Yang comme l'évolution du jour vers la nuit et inversement.
    L'ombre et la lumière, la nuit et le jour, la lune et le soleil, l'hivers et l'été, le bas et le haut, l'intérieur et l'extérieur, la femme et l'homme…, autant de couples symétriquement opposés qui forment les deux côtés d'une même pièce, les deux versants d'une colline, l'un ne pouvant exister sans l'autre.
    Ainsi le Yang en vient-il à symboliser le pouvoir fort, le principe masculin actif, la luminosité, le mouvement et l'action de créer tandis que le Yin représente l'élément sombre, le principe féminin passif, le réceptif, la tranquillité et la faculté de mener à bien une création.

    - " Le bien et le mal, le bonheur et le malheur ? " - Absolument Non ! Lire la suite
  • Un soir, sans me voir, une question il me posa… ou, la Vraie Histoire du Père-Noël

    Un soir, sans me voir, une question, il me posa. Il voulait savoir…
    Si les adultes étaient des menteurs, s'ils étaient juste des enjoliveurs,
    Si sur eux, il pouvait compter, eux si prompt à inventer la vérité.

    Il se demandait comment il allait faire pour vivre dans un monde…
    Où le Père-Noël n'existait pas.
    Il se demandait si même la vie vaudrait maintenant d'être vécue…

    Car, si le Père-Noël n'existe pas,
    Alors non plus la petite sourie, ni non plus la cloche de Pâques, ni non plus les bisous magiques…
    Alors, la magie n'existe pas…

    Mais alors, qu'est-ce qui existe ?
    Il existe des grandes personnes qui veulent faire croire à des enfants des choses auxquelles elles-même ne croient pas.
    Cela s'appelle le mensonge. Alors, le mensonge existe.

    Le télévision existe. Elle crie.
    Elle aussi, elle raconte des choses tellement lointaines que finalement, elles n'existent pas.
    Cela s'appelle l'illusion. Alors l'illusion existe.
    - Mes parents et mes grand-parents travaillent. Père-Noël Ils travaillent pour gagner de l'argent. Avec cet argent, ils achètent des jouets pour Noël, mais aussi un canapé, un lave-vaisselles, une brosse à dents électrique, une voiture, une semaine de vacance en été…
    Alors le confort existe.
    - J'ai huit ans, je suis grand maintenant, je comprends.
    Je comprends que la vie d'après mes huit ans, ce sera une vie sans Père-Noël, sans petite sourie, sans bisous magiques…
    Une vie où le mensonge existe, où l'illusion existe, où le confort existe.
    Un soir, sans me voir, une question, tu me posas,
    Tu voulais savoir, tu avais peur de savoir… que le Père-Noël n'existe pas…
    Voilà pour toi une histoire, une histoire où le Père-Noël existe.
    Voilà pour toi la vraie histoire du Père-Noël… Lire la suite
  • J'ai fais un rêve…
    Une nuit, j'ai fais un rêve, ou plutôt un cauchemard saisissant.

    Lozanges
    Je rêvais que ma famille et moi aidions un mouvement de résistants contre une oppression grandissante et puissante.
    Mon companon et moi faisions de notre mieux pour être une ressource à la libre pensée et à une vie libre tout en expliquant nos choix à nos trois enfants, 13 ans, 8 ans et 5 ans. Ils étaient d'accord tout en supportant, avec plus ou moins bonne grâce, les privations et les précaussions dont nous devions faire preuve…
    Cela a duré un certain temps et nous nous en sortions à peu près bien. Pendant ces quelques années d'activité, nous recevions régulièrement la visite d'un oncle sans domicile qui venait se faire nourrir et tenir au chaud en se réclamant de l'hospitalité familiale. Nous supportions sa présence vulgaire et sale en espérant à chaque fois que son séjour serait de courte durée.

    Un jour que nous venions de confier nos deux plus petits à la bienveillance chaleureuse de nos voisins pour un séjour à la campagne, la milice fit irruption dans notre maison, suivie de notre oncle, arrogant et richement costumé. Ayant découvert nos agissements, il nous avait dénoncé, ce qui lui avait valu son revers de fortune…
    Saisie par l'urgence de la situation, je me précipitai vers mon grand fils (13 ans), déjà brave et fort mais encore un enfant, comme il aimait à nous le rappeler quelquefois.
    Je pris ses mains dans les miennes et plantai mon regard directement dans son cœur. Bouleversée et rongée de culpabilité, je lui parlais de la souffrance, lui apprenais que nous n'étions pas à l'abris d'être torturés. Comprenant la situation, il m'écoutait de tout son être, comme s'il gravait mes paroles dans son cœur. J'ajoutais qu'il y avait un endroit, en lui, où il pouvait se réfugier s'il endurait de trop grandes souffrances physiques ou intérieures, un endroit où il serait en sécurité et où rien ne pourrait l'atteindre car il était rempli de la lumière de l'amour que son père et moi avions pour lui. Même si nous ne devions plus nous revoir, toujours il nous retrouverait dans cet endroit où nous serions là avec lui, à vivre dans la paix, l'amour et la joie. Par une sorte de télépathie, je lui montrais comment accéder à cet endroit et nous fûmes arrachés l'un à l'autre.
    Alors qu'on me tirait violament, je m'accrochais à son regard innocent et incrédule.
    Comment pouvait-on blesser tant de beauté, tant de pureté ?
    Un dernier regard d'amour à mon compagnon qui, pensant chacune de mes paroles, tentait de gagner du temps, et nous étions séparés tous les trois.
    Je me réveillais en sanglots, incapable de reprendre mes esprits pendant un long moment. Dans le sillage de certains personnages de films sur la guerre, j'étais ravagée, meurtrie, remplie d'effroi.
    Je confiais à mon compagnon le contenu de ce rêve, complètement déprimée et découragée.

    Depuis de nombreuses années maintenant, nous sommes engagés dans une vie alternative et voulons être des êtres humains responsables de leurs actes.
    ✧ Nous nous efforçons de réfléchir par nous-même aux situations et ne nous laissons pas agir par d'autres ; nous ne voulons pas participer à l'exploitation du monde et des humains, ni participer au système qui consiste à abrutir les gens pour en faire de parfaits esclaves consentant et esclavagistes à leur heure !
    Dans cette vie là, la seule valeure prestigieuse est la somme de pouvoir que l'on réussit à avoir sur les autres !
    Dans cette vie là, même les moins chanceux n'ont qu'une envie, c'est d'avoir plus de pouvoir demain qu'hier afin de prendre leur revanche !
    ✧ Nous ne voulons pas que notre comsommation à outrance coûte la vie ou la santé à d'autres êtres humains ou encore détruise notre planète. Lire la suite
  • Quel est notre objectif ?

    N ous sommes nés sur cette planète, au sein d'une famille et nous avons une histoire personnelle dans cette vie.
    Nous avons grandit dans une plus ou moins grande inconscience…
    Nous sommes devenu adulte, c'est-à-dire, nous avons atteind la majorité. Pour la plupart, nous avons développé une sexualité, plutôt minable si ce n'est pas complètement sordide, ainsi qu'un certain développement professionnel, dans une plus ou moins grande inconscience…
    Nous n'avons pas oublié de former un couple parce qu'ainsi vont les choses, dans une plus ou moins grande inconscience…
    Et, dans une plus ou moins grande inconscience…, nous avons eu des enfants, comme n'importe quel animal digne de ce nom… et les avons traités comme n'importe quel animal indigne de ce nom.

    Quand deviendrons-nous conscient de qui nous sommes vraiment,
    conscient de ce que nous faisons et de pourquoi nous le faisons ?
    Qui sommes-nous ?
    Qui es-tu, toi qui lis ces lignes ?
    Qui veux-tu être ? Au fond de toi, tu le sais !
    Comment te vois-tu ? Dis-le, écris-le pour ne surtout pas l'oublier !
    ✤ Tu es un petit bout du monde ! Non pas une parcelle infinitésimale qui n'a aucune importance !
    ✤ Tu es un petit bout du monde qui a une importance !
    ✤ Tu es un morceau du puzzle, sans toi rien n'est fini, rien ne peut même commencer !
  • Enigme jolie…
    Nuage Coloré

    Je rends les choses brillantes…,
    Je chatouille…, je fais glisser les bulles…
    Je donne chaud ou froid…, je suis…

    Je chante, je fais cligner des yeux…,
    Je suis insaisissable…, je suis…

    Je suis fille ; belle et chaude quand on me respecte,
    Dangereuse quant on m'abîme…, je suis…

    Petite soeur de la Grande Vie ;
    Je m'échappe quand un enfant vient au monde…, je suis…

    Tendre, gaie, impétueuse et salée, je suis née voyageuse et libre…
    Dans tous mes états, je n'ai pas peur de m'élever, de flirter avec les cieux et de retomber plus bas que terre…, je vous dis…

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  • Au-dessus de l'agitation du monde
    Je m'élève et me place au-dessus de l'agitation du monde.
    Cirque-Trapèze De là-haut, je nous regarde et je me dis :
    Qu'est-ce c'est que toute cette agitation ?
    Pourquoi s'agite-t-on ainsi ?
    Pourquoi s'essouffler, s'époumonner de la sorte ?
    Qu'espère-t-on trouver dans tout ce bruit, dans toute cette pollution ?
    Ai-je envie de retouner parmi tous ces agités ?
    Plusieurs fois, je suis retournée dans l'agitation du monde.
    J'avais envie de faire partie, envie d'exister, d'être reconnue par mes paires… et pour cela, je m'agitais moi-aussi…
    Je m'agitais, je m'essoufflais, je m'époumonais en leur disant :
    - "Regardez-moi, je suis là, j'existe, je veux vivre et grandir avec vous !"

    Mais, j'ai fini par le comprendre, dans ce monde d'agités, rien n'existe ni personne !
    L'inconscience manipulée conduit les « agités » à une vie d'esclaves consentants, voulants surtout que rien ne change.
    Lire la suite
  • La Désargence, une dérive…

    Q uel mot curieux… Désargence…
    C'est un mot qui ne me laisse pas indifférente…

    Je m'approche un peu et voici ce que je lis :
    - « A quoi ressemblerait notre société si l'être humain faisait disparaître l'argent ? »
    Je m'approche davantage et voici ce que j'entends :
    - « C'est l'argent le problème, c'est lui qui a gâché l'humanité ! »


    Je venais juste de revoir le film 2001, l'Odyssee de l'espace… Curieux film lui aussi mais combien intéressant, surtout quand on peut se référer au livre pour déchiffrer le sens de l'histoire…
    … Juste de revoir Planète Interdite…, deux films riches d'enseignements sur le sujet de l'être humain et de son humanité (je parle ici des messages transmis par le film et non des plus époustouflants effets spéciaux).

    En effet, je pense sincèrement que le problème majeur dans notre société n'est absolument pas l'argent – mais l'humain lui-même.
    L'argent n'est qu'un outil !
    L'ARGENT N'EST QU'UN OUTIL !!!

    Au début, le singe est herbivore. Il végète en se nourrissant des mousses qui poussent difficilement sur les cailloux et partage son territoire avec les autres animaux.
    Brusquement, dans un éclair de conscience, l'outil se révèle à lui.
    Il le saisit et tue le phacochère pour le manger – il devient carnivore.
    Il est repu, il est fort, il est fier, il est debout.
    Il décide d'aller reprendre le trou d'eau, son territoire dont « un plus fort » l'a chassé.
    Lire la suite
  • Ensemble pour la Paix
    - Bместе для мира - Together for Peace - Juntos por la Paz - Kune por Paco -
    - Pamoja kwa ajili ya amani - Saam vir vrede - Papọ fun alaafia -
    - 一起为和平 - معا من أجل السلام - एक साथ शांति के लिए -

    Une idée franco-chinoise-états-unienne…
    C'est Sifu Fong Ha, mon Maître et ami chinois-états-uniens qui m'a parlé de cette idée il y a quelques années.
    Elle était liée alors à notre pratique du Yi Quan (I Chuan), un Chi Kong en méditation debout.
    Ceal consiste qu'à chaque méditation quotidienne, nous nous relions par la pensée en déclarant mentalement cette phrase, chacun dans sa langue : Ensemble pour la Paix.

    Pluie-Coeurs-Etoiles
    En quoi cela vous concerne-t-il, me direz-vous, vous qui ne pratiquez pas le Yi Quan ?
    Et bien voilà le fil de ma pensée et de ma proposition…

    Je trouve cette idée tellement puissante et tellement simple à la fois…
    C'est tellement facile et, pour la pratiquer depuis des années, tellement fédérateur, tellement fraternisant…
    Je veux ouvrir cette proposition au monde entier, sans condition d'aucune pratique…, simplement cette belle idée confortée en chacun de nous : Ensemble pour la Paix !
    Il suffit pour cela d'un moment dans la journée, mettons une ou deux minutes ou plus bien sûr, dans le cadre de votre méditation si vous méditez ou bien pendant une promenade, ou encore pendant un moment calme de recueillement, à votre réveil…, dites :
    - « Ensemble pour la Paix. »

    Je vous fais part de ma visualisation personelle.
    Pendant ma méditation debout, en WuJi Chi Kong, au bout d'un certain moment, une fois que ce sont déposées mes pensées, mes tensions et que mon ciel intérieur s'éclaire, c'est-à-dire au meilleur moment, je visualise notre terre devenue arbre cosmique.
    Et autour de cet arbre, chacun de nous, nous tenant par la main, des petits, des grands, des hommes, des femmes (et pourquoi pas des enfants), des blancs, des noirs, des gris, des rouges, des jaunes, des verts…
    Tous souriant, heureux et puissants de notre unisson…
    Tous nous y croyons fort, nous oeuvrons pour la Paix.
    En le voulant, en le disant, en s'unissant par les mains, nous créons une force lumineuse réelle et tangible. Plus nous serons, plus forts nous serons, chacun apportant sa propre intensité.
    C'est mathématique, la quantité au servise de la qualité, au service de la vie et de l'harmonie. Lire la suite
  • Notre Temple Personnel
    Papillon

    Nous allons parfois chercher bien loin ce qui est à notre portée…
    Si vous le voulez bien, partons ensemble de ce point de départ :
    - Naturellement, chacun de nous cherche à s'élever.


    Souvent, au début de notre croissance humaine, nous croyons que l'élévation se trouve dans le monde matériel. C'est pourquoi notre premier réflexe est de chercher à agrandir notre prestige social, par des moyens plus ou moins harmonieux.

    Mais le problème est que cette quête n'a pas de fin, car jamais on ne parvient sur la ligne d'arrivée. C'est donc finalement anxiogène et génère une infinité d'infirmités.
    C'est là qu'il faut comprendre que le matérialisme, la mondialisation telle qu'on la connaît et toutes les corruptions qui nous sont devenues familières sont en fait les mensurations d'UNE société, celle que nous avons façonnée depuis le début du temps humain.

    Sans y réfléchir et parce que nous avons été conditionnés dès avant notre naissance, nous vénérons cette société comme un Temple sacré dont le Dieu se nomme PROGRES TECHNOLOGIQUE.
    Ce que je veux dire c'est que l'on n'est pas obligé d'admettre la société d'aujourd'hui comme étant le seul modèle à adopter.
    En fait, chacun est en mesure, dans l'instant, de créer un nouveau modèle, à sa mesure, avec des valeurs de noblesse, de loyauté et de générosité.
    Lire la suite

  • Il était une fois… LES BRUITAMARRES

    I l était une fois, un monde…
    Ce monde ressemblait beaucoup au monde que l'on connaît tous. Il y avait une Terre, sur cette Terre, il y avait des montagnes et des rivières, des arbres et des fleurs, des villes et aussi des gens.

    Ces gens parlaient un drôle de langage, fait de gestes et de sons, de gestes brusques et désordonnés et de sons sonnants et trébuchants provenant de petites pièces en métal contenues dans des sacs. Ces gens avaient aussi des coutumes curieuses ;
    il semblait que plus ils s'agitaient, plus ils faisaient sonner leurs jouets métalliques et plus ils étaient estimés de leur congénères.
    Buitamarre
    Chacun donc se démenait pour faire plus de bruit que son voisin, pour que l'écho de son tintamarre s'entendisse et s'étendisse autant que sa renommée. Cela aurait pu être ainsi et c'est tout mais cela n'est pas tout car un problème advint.

    C'est que, pour faire autant de bruit, ces gens devaient traîner avec eux de plus en plus gros sacs à sous… qui étaient très lourds.
    À force, ces courbettes et courbatures rendaient les gens…
    Oui, à force de se plier en deux pour traîner ces boulets dorés,
    les entournures se grippaient, les jointures se durcissaient… le tout donnant une tournure fourbue, un aspect bossu et grincheux à tous ces Bruitamarres finalement drôlement mal embouchés.

    Remarquez, ça se comprend ! Oeuvrer toute sa vie durant pour quelque chose qui finalement vous abime et vous déçoit, non seulement c'est dur à avaler mais ça rend aigri et même parfois… méchant.
    Alors les Bruitamarres abimés et méchants s'éteignaient dans la solitude, l'abandon et l'incompréhension, tout abrutis d'inutiles égarements.

    Puis un jour, on ne sait comment ni pourquoi, par une nuit éclairée de lunes, un des Bruitamarres comprit quelque chose.
    Attention ! C'est une révolution ! Il compris que leurs vieillesses étaient assombries à cause des pesantes courbettes.

    La plupart, bien sûr, ne voulurent surtout, surtout rien entendre. Mais, tout occupés qu'ils étaient à bruitamarrer, ils ne pouvaient se boucher les oreilles…
    Remarquez, les réfractaires aux idées neuves, ceux qui empêchent les autres d'évoluer en rond, ceux-là aussi ont aussi leur raison d'être… On ne passe pas, comme ça, brutalement, du Yin au Yang, de l'hivers à l'été, de la nuit, au jour…, non, dans la nature, ces choses-là ne se font pas.

    Alors, pour le plaisir de l'espoir ou l'espoir du plaisir, ce Bruitamarre qui a compris quelque chose a fait germer une graine d'évolution mais…
    « Vous le saviez, vous, que faire pousser une graine d'évolution n'est pas un plaisir facile ? » Lire la suite

  • Déclaration
    Baleine

    Non, il ne s'agit pas d'une invitation à la révolution…
    Il s'agit de s'inscrire dans une disposition qui nous tient particulièrement à cœur et de la DIRE à voix haute avec une grande sincérité.
    J'ai expérimenter ce phénomène à plusieurs reprises et observé le succès avec un plaisir… interrogatif ?




    La première fois, j'étais installée sur ma terrasse en ciment, en bas de chez moi.
    Il faut dire, si vous ne le savez pas encore, que je me sens très bien quand je suis en contact avec la nature et cette terrasse entourée de murs crépis béton ne me convenait pas. Ce qu'il me fallait, c'était…

    - du vert !

    L'idée m'est venue de découper le ciment jusqu'à atteindre la terre et d'y planter des bambous (les bambous sont mes grand-frères, je me sens si bien au milieu d'eux).
    Seulement voilà, sans compter que je n'étais que locataire, je ne disposais pas des moyens pour réaliser cette manoeuvre…
    Sans y réfléchir, levant la tête vers l'univers, je proclamais, tout en le visualisant avec bonheur, que je voulais cet espace de bambous, devant moi, au fond de la terrasse ! Puis, tout en souriant de mon enfantillage et à la fois heureuse de m'être laissée aller à ce vœux qui me tenait à cœur, je repris le cours de mon quotidien.
    Le lendemain matin, je rencontrais Lotfi, un ami de notre propriétaire, et lui demandais conseil sur la faisabilité de mon idée. Selon lui, rien de plus facile, il était outillé pour, il en aurait pour deux heures, il était libre deux jours après pour effectuer ce travail !!!
    Je vous promets que c'est vrai !
    Un coup de fil au propriétaire et le week-end d'après, les plans de bambous (apportés par Lotfi qui était allé en chercher pour lui-même chez des amis ! ) étaient en terre…
    J'étais stupéfaite… et ravie bien sûr…
    Aujourd'hui, quelques années après, les bambous ont poussés et embellissent admirablement par leur vue, par leurs chants, cette terrasse qui est devenue un petit paradis…
    Après cette expérience, je me suis mise à pratiquer consciemment et à approfondir ce phénomène que j'ai appelé pour moi-même LA DECLARATION. Lire la suite
  • La Magie des Mandalas
    Mandala-Arbre






    Avant d'entrer dans le vif de mon sujet, je souhaite préciser que mon propos traite d'une pratique que chacun peut s'approprier simplement pour se faire plaisir et se faire du bien, et non pas de l'Art pratiqué par certains artistes spirituels (avec des règles géométriques ou symboliques).

    Sachant cela, dans un panier devant sa porte, on dépose scrupuleusement toutes nos limites : la peur de ne pas savoir s'y prendre, la peur de ne pas aboutir à quelques-chose de beau, d'être ridicule…, en fait, tout ce qui alourdit notre créativité.
    Ainsi allégé, même si on reste un peu timide (on peut commencer pas un simple crayon de papier), on se munit d'une feuille blanche et d'un petit moment de tranquillité.

    Le secret, c'est de commencer… par le commencement, c'est-à-dire par le centre…
    Demandez-vous :
    - « Par quoi ai-je envie de commencer ? » Par un point, par un cercle, par un carré, par une étoile ou quelques autres formes géométriques ? Êtes-vous de ceux qui se sentent à l'aise avec une règle, un compas, une équerre ou préférez-vous vous lancer à main levée ?
    Auquel cas commencerez-vous par une fleur (et quelle fleur ?), par une toile d'araignée, par un damier, une spirale ou un dessin plus figurative comme un oiseau simplifié, un papillon, une maison, un bateau, une lettre de l'alphabet… ?
    Ensuite, à partir de ce centre, essayez de tisser la suite en circulaire, c'est-à-dire autour de votre premier dessin ; c'est soit une continuité, soit quelque chose de complètement différent, sans lien apparent ni logique avec le centre, tout est permis.
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  • Eponge Lunaire et Flux Instinctif
    En Vase


    Dans mon livre LE CHI KONG FEMININ, je m'intéresse à la féminité, de son aspect physique à sa dimension spirituelle.
    ✵ Qu'est-ce qu'être une fille, une femme ?
    ✵ Quelles forces, quels alliers sont les nôtres ?
    ✵ Quelles réalisations, quels accomplissements, quels bonheurs s'ouvrent à nous ?
    ✵ Notre périnée, par exemple, est un ami avec lequel on gagne à entretenir une belle complicité.

    Dans ce livre, je réfléchis également avec vous sur notre fraternité avec la lune, qui se manifeste par nos lunaisons ou nos périodes menstruelles….
    A ce sujet, je présente la coupe lunaire, petite coupelle en caoutchouc ou silicone qui, une fois introduite dans le vagin, recueille le flux menstruel.
    Après avoir fait mon expérience avec cette coupe, je me rendais compte que je ne pouvais l'utiliser. En effet, après avoir subi une cônisation du col de l'utérus puis l'ablation d'un ovaire suite à une grossesse extra-utérine, ma physiologie ne permettait plus d'installer la coupe de manière satisfaisante.
    C'est alors que je cherchais d'autres solutions.
    Ainsi se présentèrent l'éponge menstruelle ou éponge lunaire et le Flux Instinctif.
    Lire la suite

  • Jeteurs de Bons Sorts
    Etoiles

    BIENVENUE DANS LA S.N.S.D.J.D.B.S., SOCIETE NON SECRETE DES JETEURS DE BONS SORTS … qui part de ce postulat taoïste :


    - Soit on fait partie du problème, soit, on fait partie de la solution…


    C'est en effet en débutant l'étude de la pensées taoïste que j'ai choisi de ne plus faire partie de certains problèmes fondamentaux, et après quelques moments de contemplation-réflexion, j’ai décidé d’agir.
    Ainsi, en même temps que je changeais certains comportements et façons de penser, naquit la S.N.S.D.J.D.B.S.

    Pour faire partie de cette Société, nul besoin d’être parrainer, de subir un bizutage, de passer un concours ou de verser une somme d’argent. Il suffit de se sentir l’âme… d’un Jeteurs de Bons Sorts!

    Qu’est-ce qu’un Jeteur de Bons Sorts ?
    Est-ce un sorcier, une sorcière ?
    Ce mot à lui seul peut faire frémir, car enfin, même si on ne risque plus le bûcher, un frisson remonte le long de notre conscience collective…
    Non ! Dans Jeteur de Bons Sorts, il y a le mot Bons ; ca rassure…
    En fait, c’est de la magie (« l’âme agit » dans la langue des oiseaux), de la magie blanche, simplement une façon positive d’être au monde et en relation avec les autres.

    Entrons donc par la grande porte, et glissons allègrement sur le tapis vert de cette Société Non Secrètes !
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  • La Pensée Positive

    Fleur-Boules

    J’ai un ami dont l’œuvre est d’écrire l’histoire d’un monde, dans ce monde, il y a une langue et dans cette langue, il n’y a pas de mots négatifs.
    C’est-à-dire que dans cette langue, on ne dira pas :
    -" Il est égoïste, on dira : il manque de compassion."


    Dans cet exemple, au lieu de prononcer le mot égoïste, on emploie le très beau mot compassion !
    C'est-à-dire que, pour dire la même chose, c’est le mot compassion qui est employé, qui est prononcé, qui est mis au monde !

    En employant un vocabulaire positif, constructif, valorisant, on participe,
    on ajoute sa part dans la balance qui porte le monde vers son évolution lumineuse.

    La qualité de nos pensées compte énormément, non seulement pour orienter notre propre vie mais aussi pour faire pencher la balance du côté de l’harmonie universelle. Cette harmonie a besoin de chacune de nos pensées, de chacun de nos efforts pour embellir nos vies dans le sens de la lumière du cœur.

    En premier, on s’écoute parler et on reconnaît la proportion de paroles négatives pour la transformer en réalités positives…
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  • L'Auto-Louange
    Coeur-Gigogne
    - « AGILE, SOUPLE, ELANCEE,
    ACCOMPLIE, RADIEUSE, PLEINE DE RESSOURCES…
    A LA VIE, PERPETUELLEMENT, JE SOURIS… »

    De quoi s’agit-il ? Une personne si exceptionnelle, cela n’existe pas.
    Est-ce un mensonge ? Est-ce une pub pour un nouveau régime ?
    Est-ce une présentation avantagée pour un site de rencontres sur Internet ?

    Non, rien de tout ça !
    C’est de l’auto-louange !
    Est-ce à dire que l’on doit se prêter des qualités que l’on n’a pas ? Est-ce que l’on doit se fantasmer tel que l’on n’est pas ? N’est-ce pas entretenir une image fausse de soi ou encore s’enorgueillir en alimentant son égo ?
    Non, ce n’est pas un mensonge !
    Tout comme la rose est dans la graine, la perfection de notre être est en germe dans nos cœurs.
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  • J'ai toujours été en lutte…
    Rose

    Depuis le tout début de ma vie, si j’en remonte le temps, j’observe que j’ai toujours été en lutte.

    Lutte d’abord contre l'adversité incarnée, lutte contre les épreuves qui gâtent l’intégrité
    et la grâce que l’on goûte à la naissance. Ensuite, il y a la lutte contre les ravages du combat,
    la bataille a ruiné l’être et la seule semence survivante est celle du désespoir.
    A mon insu, s’installe alors la lutte contre le sournois appel de la seule mort qui délivre enfin des vautours. Je suis là, lasse de la vie et de ses tourments. Je n’attends plus rien que la fin.

    C'est alors que, incidemment, j'aperçois ça et là quelques brins d’herbe qui repoussent.
    Alors et puisque c’est la seule manière de vivre que je connaisse, je vais lutter pour faire reculer le champ de ruines. Tout progressivement, je gagne quelques petites batailles mais qui changent tout de même le paysage.
    Je perdrai encore souvent mais quelques-fois, je gagnerai du terrain.
    Aujourd’hui, si je regarde autour de moi, je contemple un joli petit jardin… Lire la suite

  • Le Développement Soutenable

    Développement soutenable

    « UN DEVELOPPEMENT QUI REPOND AUX BESOINS
    DES GENERATIONS DU PRESENT
    SANS COMPROMETTRE
    LA CAPACITE DES GENERATIONS FUTURES
    A REPONDRE AUX SIENS.»

    Définition proposée en 1987 par la Commission Mondiale
    sur l’Environnement et le Développement,
    sous la pression des ONG.


    C’est cette notion de DEVELOPPEMENT SOUTENABLE que nous présente Philippe Casanova dans son livre
    Le Bambou, du Développement durable à la création d‘objet.


    Dans cette définition, deux concepts importants sont introduits :
    ✪ Le premier est la notion de besoin. Elle met l’accent sur les droits fondamentaux de chaque personne, et notamment les plus démunis. Ces droits sont non monnayables, c’est-à-dire qu’un développement qui se fait au détriment de ces droits n’est pas soutenable.
    ✪ La seconde notion est celle de capacités des générations futures. S’il y a développement aujourd’hui mais qu’il empêche la possibilité de développement à l’avenir, il n’est pas soutenable.

    Il est inexact de déclarer que le développement soutenable est opposé à la mondialisation (processus de développement cautionné actuellement par la majorité d’entre nous) et pour cette raison, de s’en détourner.
    Il est simplement opposé au fait que ce développement se fasse au détriment des plus pauvres et des générations futures.

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  • Inauguration des Jardins de Saline
    Voltige sur Fleur BONJOUR A TOUS ET A CHACUN DE VOUS,
    JE VOUS SOUHAITE LA BIENVENUE SUR LES JARDINS DE SALINE.


    Site vivant grâce à vous, je l’ai pensé comme un journal que l’on feuilletterait de haut en bas avec, pour une recherche plus rapide, un classement par catégorie.

    Vous y trouverez cultivé un univers en espaliers, parfois inversé ou carrément « la tête à l’envers » car j’adore tout chambouler et surtout ne pas retomber sur mes pieds.
    Modifier l’ordre établi, créer d’autres organisations, d’autres façons de penser, parfois moins pratiques peut-être, mais avec toujours le souci d’inventer, de se réinventer sans cesse afin de mieux réaliser qui l’on est vraiment.

    C’est étonnant comme cette philosophie est pleine de ravissements tant on y découvre de soi.
    Des facettes totalement inconnues de notre personnalité émergent d’on ne sait où et le jeu est infini, la règle seulement dictée par une pureté de cœur que l’on ne manquera pas de cultiver en parallèle car il n’est pas question de s’égarer sur des chemins venimeux autant que contagieux.

    LES LEVIERS DE LA TRANSFORMATION ? COMMENT FAIRE ? … Lire la suite

Bonne lecture…

Saline-2018


💚 Je vous salue…
… et vous souhaite une bonne lecture, au hasard ou au gré
des sujets qui vous intéressent.
Tous ont un point commun,
la vie belle, la belle vie
sous toutes les coutures
et de toutes les couleurs…
Si vous avez envie de
prolonger une conversation,
n'hésitez pas à me contacter,
j'aurais plaisir à vous répondre.
Bonne lecture,
Saline

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